Mickaël Dufossé professeur d'arts plastiques

mercredi 23 janvier 2019

L 'atelier Journal Photographique proposé aux élèves de premières des sections arts plastiques du lycée Jean Racine. 

De gauche à droite : Fabienne Jacob, Victor, Mickaëla ,Yohan,Thomas, Becca,Kimberley, Margot,Lucynda, Emma, Alexane, Doriane, Marine, Chloé,Noémy , Mickaël Dufossé et Stéphanie Lacombe.
 Rémy a également participé mais il n 'était pas là le jour de la photo...
Du lundi 14  au mercredi 16 janvier 2019, les élèves suivant les enseignements artistiques du lycée ont profité grâce à l 'association Diaphane, d'un atelier dans lequel ils ont eu l 'opportunité de travailler avec la photographe Stéphanie Lacombe et l 'écrivain Fabienne Jacob. L 'objectif était de réaliser un journal photographique dans lequel les élèves ont questionné le portrait et l 'autoportrait à travers la photographie et l 'écriture.
Merci à Stéphanie et Fabienne d'avoir partagé avec les élèves cette belle aventure. C 'est une réelle chance de pouvoir travailler avec des personnes passionnées et passionnantes !
Merci également aux élèves pour leur motivation, leur intérêt et leur dynamisme !

mais qui mieux que les élèves pour vous faire partager cette expérience ? 

Voici 3 textes de Becca , Chloé et Yohan.  

Atelier photo du lundi 14 au mercredi 16 janvier.
Le vendredi 11, la classe d’arts plastiques de 1L a installé l’exposition de photo dans le hall.

Le lundi suivant, nous avons rencontré Stéphanie Lacombe qui est une photographe reconnue et qui  vient nous guider pour faire des photos réussies. Nous allons voir l’exposition de ses photos dans le hall  et elle nous en a explique le sens . Elle a prise ses photos dans un centre ville où la plupart des boutiques ont fermé. En passant dans ce centre elle eut l’idée de redonner vie à ces commerces pendant quelques instants. Elle rechercha alors les propriétaires des boutiques fermées et leur demanda s’il pouvait ouvrir leurs rideaux quelques minutes. Bien sur, certains anciens commerçants ne voulait pas rouvrir et certains étaient introuvables mais grâce aux recherches et la persévérance de cette photographe, elle réussit à trouver quelques commerçants qui voulurent bien ouvrir et quelques personnes qui voulaient bien poser dans les vitrines. On voyait que ses photos lui tenaient à cœur. Par la suite nous sommes parties environ 3 heures dans le centre ville de Montdidier pour faire quelques photos. C’était très amusant et très instructif à la fois. De retour au lycée Stéphanie Lacombe enregistra nos photos pendant que nous nous faisions notre portrait chinois pour le lendemain. Nous n’oublions pas que la photographe à dû travailler jusqu’à 22 heures !

Le lendemain nous avons tiré les photos et nous avons fait une sélection des meilleures. Fabienne Jacob qui est romancière s’est présenté à nous pour nous aider à écrire notre texte sur nos photos . Madame Saraye (professeur de français)  est aussi venue nous aider pour cette journée.  Les histoires étaient différentes selon la personnalité de chacun  , il y avait des histoires sur l’abandon, sur l’amour, le rêve et même sur un "meurtre". Certaines personnes se sont amusés à faire des rimes et d’autres pas. Nos textes sont différents mais ressemblants à la fois. En fin de journée nous avons fait la maquette de notre page de journal où nous allons mettre nos photos et notre texte.

            Le dernier jour, nous avons réfléchis à la couverture, la quatrième de couverture et le titre. Les avis étaient partagés mais monsieur Dufossé à donner son point de vue artistique et nous avons suivi ses conseils. Nous avons ensuite lu à tour de rôle notre texte. Et cet atelier s’est fini sur une bonne note grâce à toutes ces personnes qui étaient présentes. 

Chloé , élève de Première L , spécialité et option arts plastiques 

 

 

Mardi Le projet s'affine

Le matin , une nouvelle recrue s'est joint à l'équipe, Fabienne Jacob, écrivain, est venue présenter son travail et aider les élèves à mettre en lien leurs photos et leurs textes.  Elle donnait son avis et  aidait les élèves à enrichir ces liens afin d'obtenir le meilleur rendu pour le journal. Elle a aussi proposé aux élèves une activité dans laquelle chacun devait s'attribuer un surnom, de " Grand sage à Nem" les surnoms étaient variés. S'en est suivi une mini sortie pour les élèves afin de remplir leur dossier  en retournant faire quelques photos. Cette fois ci dans l'enceinte du lycée. La journée s'est alors terminée par un regroupement des photos ainsi qu'une première tentative de mise en page. (editing)

​Mercredi Les dernières retouches 
​Pour ce dernier jour, attristant certains des élèves, il a été demandé à chacun d'entre eux de faire une planche pour la répartition de leurs photos ainsi que leurs textes pour obtenir le résultat final. Celui-ci étant un journal photographique où les élèves ont pu créer, photographier, inventer ainsi que laisser libre court à leur imagination. Cet atelier s'est alors terminé par une photo du groupe, la présentation des projets de chaque élève et les remerciements de Stéphanie Lacombe, Fabienne Jacob et de Mr Dufossé.

Yohan , élève de Première L , spécialité arts plastiques. 




 For two and a half days, some of us art students were lucky enough to be under the guidance of photographer, Stephanie Lacombe, and writer, Fabienne Jacob. In our short time spent together, we collaborated to make a photographic journal, detailed with images and poems created by the highschoolers and aided by the professionals. 
            To write our texts, we first had to take pictures that conveyed the story we were hoping to tell through our writing. Our group wandered through the halls of the high school Monday morning and later that day, downtown. With the many mid-air jumping photos, hair flips, and acrobatic sessions, we were set to start our “editing”, a procedure explained by Stephanie that included the systematic sorting through the images which carried over to the second day.
            Deciding on which images to keep out of the one thousand we took was certainly not an easy task. Though, thanks to Fabienne, we took a seat back and looked at the photos from a different perspective, one of a storyteller. In one exercise, we attempted to define words that seemed so normal in our daily lives (ex: me/moi, school/l’école, baby/un bébé, etc.) yet so difficult to represent in a few words. But our creative writing juices started flowing and we were set, embarking on the endeavor to build our stories around our now selected photos. Truly, this was when the journal started coming together as our words and pictures began to mix and match. 
            During our last morning and day together, we perfected our pieces (and nibbled on some buttery and warm pain au chocolat provided by Monsieur Dufossé). Last minute title changes and photo shoots took place as Stephanie and Fabienne brainstormed on some of their final touch ideas the most difficult of which being the covers. Among all the interesting and intriguing images, we were challenged to find four of them that encompassed the entirety of the project. After many decision changes, votes, and arguments, all of us somehow agreed on what would be our complete photographic journal.            
            Over this short amount of time, we were able to produce a project that all of us are well proud of and we certainly could not have been able to do it without the amazing advice and experience of Fabienne and Stephanie! It was such an honor to learn from what they had to say and work alongside them.
Becca De Los Santos   première L spécialité et option arts plastiques 
(élève californienne  qui passe son année de première à Montdidier) 

Quelques photos de ces trois jours : 












Atelier Journal Photographique. 
Du 14 au 16 janvier 2019. 

Dans l 'actualité des arts plastiques ce mois ci: l 'exposition des photographies de 
Stéphanie Lacombe. 

                   "OUVERTURE EXCEPTIONNELLE "
 

résidence & exposition
Mairie de Villeneuve-Sur-Lot

 En Mai 2016, pour sa « carte blanche » d’un mois, Stéphanie Lacombe s’est immergée dans le coeur de la Bastide de Villeneuve-sur-Lot, ville de 22 500 habitants. Son regard s’est porté sur l’important nombre de magasins fermés en plein centre ville. Les rues sont désertées, victimes de l’exode urbain, comme l’ensemble de nos petites et moyennes ville de France. Pour donner à voir ce phénomène,  elle invite les habitants à se mettre en scène tels des mannequins de vitrine dans  les magasins à vendre ou à louer. Elle confronte le vivant à l’abandon, l’habitant au vide et met les villes face à leurs responsabilités politiques et économiques.

 Cette exposition sera présente dans le lycée jusqu'au mardi 5 février 2019.  Merci à l 'association Diaphane ,pôle photographique des hauts de France, qui rend la culture accessible en milieu scolaire.